Les idées reçues dans le badminton

Les idées reçues dans le badminton

Idées reçues au bad

Les idées reçues dans le badminton

Comme dans toutes les disciplines sportives, de nombreuses idées reçues circulent. Qu’elles concernent l’entraînement, la blessure, la récupération ou la technique… 

Le problème avec ces idées, c’est qu’elles sont profondément ancrées en nous et sont transmises de génération en génération par des coachs et joueurs qui les considèrent comme des vérités.

Ces idées reçues, en plus d’être souvent erronées, nous enferment et créent des barrières. Prenons un exemple simple et courant avec deux débutants : nous allons privilégier celui qui semble plus doué au départ et dire au second qu’il n’est pas très doué, ou le lui faire sentir en lui accordant moins d’attention. L’erreur est de penser que le fait d’être « doué » te mènera nécessairement plus loin, en particulier chez les jeunes joueurs.

Au fil de ma carrière, j’ai entendu tant d’affirmations concernant les méthodes d’entraînement, les positions articulaires, les fentes… que je peux te dresser une liste non exhaustive des idées reçues les plus courantes basées sur des « on-dit ».

En matière d’entraînement, certaines choses sont explicables par la science, d’autres s’appuient sur l’expérience. L’erreur est de prendre ces éléments comme des vérités absolues. La science évolue constamment ; les études citées par beaucoup ne sont pas toujours pertinentes, que ce soit à cause des protocoles ou de la population étudiée. L’expérience est également à prendre avec précaution, car ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas fonctionner pour une autre. 
Beaucoup pensent avoir trouvé la solution quand cela fonctionne pour une personne, avant de réaliser que cela ne fonctionne pas pour tout le monde.

Il est important d’avoir des convictions, mais il est encore plus essentiel de garder l’esprit ouvert pour les remettre en question.

Voici quelques idées reçues qui me dérangent dans notre sport :

 

Un bon joueur est un bon coach. 

C’est une idée profondément ancrée dans le monde sportif et qui est totalement injustifiée ! Être un bon joueur peut souvent être plus handicapant pour devenir un bon coach que de partir de zéro. La réalité est que le joueur tend à se baser uniquement sur son expérience personnelle pour entraîner les autres, reproduisant souvent les mêmes schémas… Nombre de bons joueurs ne saisissent pas nécessairement la complexité du badminton dans sa globalité. 
Lorsqu’ils jouent, ils ressentent le jeu, mais n’ont pas toujours réussi à le rationaliser. Ressentir ce qui se passe sur un terrain est une chose, savoir le rationaliser et le transmettre en est une autre ! 
Un bon coach doit comprendre la complexité du badminton, maîtriser les théories d’apprentissage, comprendre la biomécanique du corps et avoir l’esprit ouvert.

 

Devenir N est possible que pour une minorité de personnes. 

Trop de joueurs pensent qu’ils ne parviendront jamais à atteindre le meilleur classement parce qu’ils ne se jugent pas assez doués. Je suis fermement convaincu que c’est une erreur ! Les trois aspects les plus cruciaux pour devenir N, à mon avis, sont les suivants :

  • S’entraîner avec régularité
  • Observer, écouter et mettre en application
  • Être passionné

Ces aspects, je le crois, sont à la portée de chacun. Cependant, pour atteindre un haut niveau, cela exige des sacrifices. Tout est question de choix et de priorités dans la vie !

 

Un joueur de double est mauvais en simple. 

Il existe souvent ce manque de respect entre les joueurs de simple et les joueurs de double, chacun pensant que l’un est meilleur que l’autre dans sa discipline. Je pense qu’un bon joueur de badminton sera compétent dans les trois tableaux s’il prend le temps de comprendre les exigences de chacun d’entre eux. Le simple requiert des compétences physiques et tactiques différentes des doubles, mais cela ne justifie pas d’affirmer qu’un joueur de double est mauvais en simple, ou vice versa. Le choix du tableau est souvent basé sur le plaisir que l’on ressent à jouer dans celui-ci.

 

Une grosse tension induit un risque de tendinopathie. 

Le fait d’avoir une forte tension de raquette ne signifie pas forcément que l’on aura une tendinopathie. Deux aspects peuvent être liés à une possible tendinopathie des membres supérieurs :

  • Une mauvaise fonction articulaire (manque de mobilité, ce qui représente 80% des cas)
  • Des contraintes trop importantes pour la capacité de tes fibres

Avoir une forte tension influence évidemment les contraintes imposées à tes fibres, mais le réel problème n’est pas là. Le souci provient de l’augmentation trop rapide de la tension. De la même manière, le changement de caractéristiques de la raquette peut engendrer des contraintes excessives. N’oublie pas qu’il est nécessaire d’introduire de la progressivité dans ton entraînement.

 

Nous devons nous déplacer en pas chassés. 

J’ai appris le badminton il y a 30 ans avec des pas chassés. Aujourd’hui, lorsque tu regardes un match de haut niveau, tu remarqueras que trois types de pas sont utilisés en fonction du contexte :

  • Pas chassé
  • Pas croisé
  • Pas couru

Cependant, malgré cela, la plupart des entraîneurs continuent d’expliquer les déplacements uniquement avec des pas chassés, alors que ce ne sont pas forcément les pas les plus utilisés ! Ceci retarde la progression et la compréhension des déplacements.

 

Nous devons faire le ciseau (rotation lors de la frappe du fond de court) en avançant. 

Lorsque tu joues un match, tu remarqueras que tu es souvent pris de vitesse, ou du moins les trajectoires utilisées ne te permettent pas de faire un ciseau en avançant. La réalité du terrain (la seule qui nous intéresse) est que les deux seules fois où tu peux faire un ciseau en avançant sont sur un service long en simple ou sur un lob très haut. Pour le reste, tu devras utiliser un ciseau en te déplaçant vers l’arrière. 
Il est certes plus difficile à réaliser en termes de motricité, mais il te fera gagner un ou deux pas dans ton déplacement, ce qui est loin d’être négligeable !

 

Nous devons poser notre pied dans l’axe du mouvement du genou. 

C’est un aspect que j’ai longtemps défendu, car il était en accord avec mes connaissances antérieures. Aujourd’hui, je sais que ce n’est pas un problème et qu’il ne constitue pas un facteur potentiel de blessure. Nous avons souvent défendu l’idée qu’en mettant sa cheville en opposition au déplacement, le risque de blessure au genou et à la cheville augmenterait significativement. Mais si tu observes de plus près, de nombreux athlètes adoptent cette posture sans pour autant se blesser. 
Comment l’expliquer ? 
Premièrement, le risque est inexistant si le joueur est entraîné à effectuer ce mouvement. Le problème se pose si un joueur positionne son pied dans l’axe 99% du temps et le met soudainement en opposition. Là, le risque de blessure devient élevé ! 
Deuxièmement, lorsque tu positionnes ton pied en opposition, tu exerces des contraintes sur la rotation de ton genou et de ta hanche, fonctions primaires de ces articulations. Il n’y a donc aucun risque à utiliser ces fonctions. Encore une fois, le danger provient de nos mauvaises habitudes articulaires et du changement de contrainte trop brusque. Potentiellement, une personne plaçant son pied en opposition 99% du temps courra plus de risques en le posant dans l’axe, et vice-versa. 

Pour rappel, Taufik Hidayat (l’un des plus grands joueurs de simple) positionnait son pied en opposition !

 

Notre genou ne doit pas dépasser notre cheville lors d’une fente. 

Cette idée est certainement la moins compréhensible de toutes, car tout ce qui se passe dans ton quotidien devrait te montrer qu’il n’y a aucun risque à ce que ton genou dépasse l’axe de ta cheville (comme s’asseoir, descendre les escaliers…). L’une des fonctions de la cheville est la flexion, appelée « dorsiflexion ». Cette fonction est essentielle pour absorber correctement ta vitesse de déplacement. Rappelle-toi que chaque fonction articulaire est importante et si tu ne cherches pas à l’utiliser, tu risques progressivement de la perdre. Lors d’une fente, les contraintes sont réparties sur ton pied, ta cheville, ton genou et ta hanche. Le fait que le genou dépasse l’axe de la cheville n’est pas fondamentalement un problème. Le véritable souci survient lorsque le talon se décolle du sol en fin de fente. Ici, le risque est plus grand, car les contraintes seront concentrées sur le tendon rotulien.

Je t’invite à pratiquer régulièrement le sissy squat et l’ATG split squat pour renforcer cette zone.

J’espère que ta perspective aura évolué sur ces 8 points.

Je te souhaite une excellente journée !

À la semaine prochaine,

Laurent.

 

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L’environnement pour la performance

L’environnement pour la performance

Comment anticiper au badminton ?

L’environnement pour la performance

L’environnement est-il la clé de la réussite sportive ? L’environnement est bien souvent mis de côté lorsque l’on parle de performance sportive. Toutefois cela semble être une erreur tant nous savons l’impact positif ou négatif qu’il a sur celle-ci…

 

L’environnement, qui englobe de très nombreux éléments qui me semblent important de clarifier.

Attention ici, je ne parlerais pas de l’environnement interne du joueur qui a une part plus qu’importante dans la performance !

 

L’environnement familiale et social.

Notre cercle familial, nos liens sociaux sont bien souvent le socle de notre stabilité émotionnelle. Sans cette dernière, il est très difficile d’envisager des performances, que ce soit dans notre capacité à nous entrainer, ou à obtenir les résultats souhaités en compétition…

 

Revenons au commencement, sur l’impact de l’environnement familial dans le développement de nos capacités motrices, physiques, cognitives qui n’est plus à prouver. Aujourd’hui il y a des différences notables dès 3 ans dans ces domaines alors qu’il en est autrement avant cet âge non… Nous revenons à la question : qu’est ce qui appartient au domaine de l’acquis ou à celui de l’innée ?

Je fais partis des personnes qui sont intimement persuadé que nos compétences, sont du domaine de l’acquis. L’innée n’a à mon sens qu’un impact négligeable sur notre développement de nos compétences et qu’on se réfugie derrière ça pour se justifier… je ne parle évidemment pas de pathologies / maladies héréditaires / malformation ou bien ce qui est lié à notre anatomie ici qui ont pour le coup, un impact significatif.

 

L’environnement qu’ont créé autour de nous, de nos enfants est l’une des clés de toute réussite !

 

Je ne compte pas vous expliquer comment créer un environnement familial et social propice à votre performance car nous sommes tous différents.

La seule chose que je vous conseille de faire, est de vous questionner sur l’état de cet environnement et la place qu’il prend dans votre développement et votre performance.

Pensez-vous qu’il soit un frein ou plutôt l’inverse, un boost ?

 

Tu peux commencer par creuser ton système de valeur. Quelles sont tes valeurs hautes, basses ? Est-ce que tu « nourris » plutôt les basses, plutôt les hautes ? Est-ce que tu nourris plutôt les valeurs de tes proches ?

(Je prendrais le temps d’écrire un article sur notre système de valeur et comment il peut nous servir ou nous desservir)

 

Questionnez-vous et soyez honnête…

 

L’environnement d’entraînement.

 

Si nous parlons d’entrainement et de progression, il y a globalement plusieurs courants. Le plus répandu en France est celui qui approche le badminton par l’aspect Technique.

Cette approche n’est pas celle que je défends, elle est de mon point de vue trop restreinte et elle oublie deux éléments fondamentaux ! Tout d’abord, chaque être humain est différent et bouge différemment. De ce fait, il apparait impossible d’enseigner une même technique à chacun. Ensuite, notre sport est un sport d’opposition et de contexte… apprendre sans contexte ni sens du jeu est selon moi une perte de temps notable. A titre d’exemple l’enseignement du shadow (déplacement) où l’on demande aux joueurs de se replacer au centre du terrain après chaque déplacement comme s’il n’y avait pas d’enchainement de frappe ??…

 

Le second courant est plutôt une approche physique du badminton. Certains pensent qu’il faut systématiquement avoir un impact physique à l’entrainement… j’ai moi-même été de ce côté en tant que joueur où je n’envisageais pas de sortir d’un entrainement sans être fatigué physiquement…

Le badminton est un sport très physique, je ne peux le nier, et sans une base minimum il sera très compliqué de performer voire de prendre du plaisir pour certain. Il est donc important de développer un corps qui sera capable de répondre aux différents besoins du badminton (endurance cardio-vasculaire, Force, puissance, vitesse…)

Cette approche n’est pas très développée en France certainement en raison des contenus de Formation et notre histoire qui se sont orientées vers l’approche techniciste.

 

Le troisième courant est l’approche tactique. Elle est certainement la plus proche de la réalité d’un match. Toutefois, comme les deux autres, si nous rentrons trop dans l’excès cela devient néfaste pour la progression du joueur. La victoire en badminton est le but ultime et pour l’atteindre, nous avons besoin de différentes armes techniques, physiques, mentales, stratagèmes pour servir nos tactiques…

 

Aujourd’hui je suis persuadé qu’il nous faut rentrer dans une aire d’approche « contextuelle » !

Nous sommes trop nombreux à juger un joueur sur sa technique, son déplacement, ou ce qu’on appelle talent ? Mais à quel titre pouvons-nous juger de cela, notre expertise ? nos prismes ?

L’histoire des sports montrent que la technique qu’on estimait parfaite évolue avec l’arrivée d’individu qu’on classe « d’hors norme ». Mais sont-ils simplement hors norme ou simplement ont-ils eu le courage de croire en eux et en leur qualité en proposant quelque chose de différent de la « norme ».

 

Nous aimons mettre les joueurs dans des cases, notre système fonctionne comme cela mais, je suis intimement persuadé que nous avons tout à gagner à fonctionner différemment en proposant une approche qui se veut contextuelle plutôt que technique.

 

Gardez en tête que le badminton n’est pas un sport de répétition… nous n’exécutons jamais deux fois le même geste de la même manière. Si cela vous intéresse d’aller plus loin, je vous laisse prendre connaissance des travaux de Nikolai Berstein sur « le concept de répétition sans répétition »

 

J’espère que cet article vous poussera à regarder le badminton dans son ensemble et non pas de manière segmentaire…

 

« Les principes d’entrainement répondent à une logique globale et ne doivent pas être appréhender de façon isolée » Bompa

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Clubs VS structures fédérales

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« Il n’existe pas qu’un chemin vers le haut niveau mais plusieurs, seul l’intérêt du joueur doit être considéré. »

 

Notre cher sport se développe de plus en plus sur notre territoire grâce au travail exceptionnel de l’ensemble des acteurs. Nous sommes aujourd’hui la deuxième fédération européenne en matière de licenciés dépassant de loin le Danemark. Malgré cela, nous peinons à exister sur la scène internationale chez les seniors. Quelles sont les raisons de cela ? Est-ce un problème d’investissement des joueurs ? De qualités intrinsèques des joueurs pour le badminton ? De formation / entraînements ? Ou bien de qualité de structure ?

Pour avoir été un pur produit de la structure fédérale, j’en connais parfaitement ses qualités et ses défauts.
De ma génération, les CREPS et L’INSEP faisaient rêver. Aujourd’hui la tendance semble s’être inversée. Les meilleurs joueurs ne souhaitent plus vouloir quitter leur structure d’entrainement « Club » pour la structure fédérale estimant que cela affectera soit leur niveau de jeu soit leur équilibre.

 

La structure fédérale tente d’attirer les joueurs à juste titre, avec les arguments suivants :

1. La qualité d’entraînement (joueurs et entraineurs)

2. L’opposition

3. Le volume d’entraînement supérieur aux clubs

 

Néanmoins, 3 aspects essentiels doivent être abordés pour la performance du joueur autre que l’aspect purement sportif.

 

1. L’entourage du joueur :

Nous avons tendance à oublier qu’un joueur a besoin de stabilité « mentale » pour performer or, quitter son habitat, ses repères, sa famille sont autant d’éléments à ne pas oublier pour le bien-être du joueur.

 

2. L’aspect scolaire :

En France, la notion de double projet est obligatoire dans n’importe quelle structure de haut niveau jusqu’au Bac. Bien que cela soit logique, en structure, la majorité des joueurs ont tendance à manquer de sérieux sur le plan scolaire car cela demande une réelle autonomie et maturité que les joueurs / enfants n’ont pas encore acquis.

 

3. Le coach :

Au badminton nous avons tendance à imposer l’entraineur aux joueurs. Or j’aime à penser que l’inverse serait plus pertinent pour l’évolution du joueur. La confiance joueur/entraineur est bien plus importante que l’aspect « compétence » de l’entraineur. Il est toujours plus simple de s’entrainer avec une personne en qui nous avons confiance. Celle-ci met des années à se construire et tant qu’elle perdure, pourquoi changer ?

C’est le constat des meilleurs judokas français qui, dernièrement, ont fait grève pour impliquer davantage leur coach de club dans leur performance.

 

Aujourd’hui, nous voyons certains clubs émerger avec une structuration et un projet fort autour de leurs joueurs ; Et les résultats sont impressionnants ! C’est le cas du club de Fos-sur-mer qui, avec Toma Popov en tant que coach, a su former ses deux enfants, Christo (Champion d’Europe U17 en double homme et ¼ de finale au championnat du monde juniors en simple homme à 15 ans) et Toma Junior Popov (triple champion d’Europe juniors) à des niveaux jamais atteints par des Français par le passé.

C’est également le cas du club du RedStar Mulhouse avec Arnaud Merkle, vice-champion d’Europe junior avec 2 ans de moins que son compatriote (Toma Junior).
Ces deux structures « privées » montrent une réelle expertise en matière de formation vers le haut niveau de par leurs résultats.

Le cas de Brice Leverdez est également à souligner, avec une émancipation du système depuis quelques années, a préféré maintenir sa confiance envers son coach, Bertrand Gallet, qui l’a amené à son meilleur niveau.

Il est donc tout à fait possible d’exister en tant qu’athlète de haut niveau sans entrer dans la structure fédérale.
Ne serait-il pas intéressant de prendre exemple sur la structuration de ces deux clubs dans le cadre d’un accès vers le haut niveau ?
Il me semble essentiel pour le badminton français de haut niveau que de plus en plus de structures
« privées » voient le jour.

Loin de moi l’idée de dénigrer le travail réalisé par les structures fédérales car certains joueurs internes obtiennent des résultats.
Je souligne simplement le fait que la structure n’est pas faite pour chacun et que selon sa personnalité et son style de jeu, le joueur y trouvera ses marques ou non.
Il me semble donc important de créer une concurrence forte entre structure « privée » et fédérale afin d’accompagner l’ensemble des « potentiels français » vers le haut niveau.
La finalité sera une remise en question permanente de la part des acteurs et sera plus que bénéfique pour nos joueurs.

Il n’existe pas qu’un chemin vers le haut niveau mais plusieurs, seul l’intérêt du joueur doit être considéré.
Il nous faut donc structurer nos différents clubs pour créer une concurrence forte et saine entre nos instances (fédération / ligues / Codeps / clubs) à l’image des sports professionnels.

La concurrence amène le dépassement de chacun, j’en suis convaincu. 

 

Bon vendredi

 

A+ les badistes

 

Laurent

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